Chauffage piscine au gaz : une solution qui a de l’avenir

Chauffage piscine au gaz

En 2015, le taux d’équipement en chauffage des piscines était estimé entre 15 et 20 %. Environ 1,5 million de piscines ne sont donc pas encore chauffées. Parmi les différentes solutions existantes, le chauffage au gaz naturel, couplant une chaudière à un échangeur, peut dans certains cas être bien positionné. Il se distingue par une installation simple, un investissement faible et une montée en température rapide.

Avec près d’1,8 milliard d’euros de chiffre d’affaires et 84 000 équipements vendus en 2016, la France est le premier marché européen de la piscine. Et le deuxième mondial ! L’année 2016 a été l’une des meilleures pour la profession depuis dix ans. Le potentiel de développement reste important : un peu moins de 10 % des maisons individuelles sont équipées. Les installations de piscines se réalisent à 55 % dans le neuf et à 45 % dans l’existant. L’âge moyen du parc de piscines étant de plus de dix ans, le potentiel de rénovation est également élevé. Comme pour le chauffage, la saisonnalité des ventes est marquée par deux périodes clés, influencées par la météo : le printemps et l’après-saison (septembre, octobre, novembre). Ainsi, l’épisode caniculaire de juillet 2015 a permis au marché de la piscine de connaître une nette croissance de son chiffre d’affaires avec + 6,5 %.1

 

 

Chaudière et échangeur de 4 à 240 kW

Encore assez peu connu, le chauffage piscine au gaz naturel est une solution intéressante. Il met en œuvre une chaudière et un échangeur composé de deux réseaux d’eau : primaire (en provenance de la chaudière) et secondaire (en provenance de la pompe piscine). L’eau chaude de la chaudière fournit la chaleur nécessaire pour réchauffer l’eau de la piscine sur laquelle l’échangeur – à plaques ou tubulaires - est branché. Par ailleurs, en raison de la puissance disponible sur les chaudières gaz, la montée en température est rapide. Lorsque la température de consigne du circuit secondaire est atteinte, le boitier de régulation coupe la pompe du circuit primaire : il n’y a plus d’échange de chaleur.

 

Les puissances de ce système s’étalent de 4 à 240 kW. Neuf fabricants le proposent, avec 60 modèles différents, vendus seuls ou pré-montés avec pompe primaire et régulation. Cette solution s’adapte au système existant et son installation est simple, pour un investissement faible.

 

 

Des coûts d’exploitation maîtrisés

D’une façon générale, la comparaison des coûts d’exploitation (achat, pose, consommations énergétiques et entretien) sur cinq ans des différentes solutions, à confort égal, est plutôt favorable au chauffage au gaz naturel, d’autant plus si la maison est déjà chauffée au gaz naturel. Par exemple, pour une utilisation le week-end avec maintien à 24 °C et bâche nocturne de mai à septembre, un échangeur installé avec une chaudière existante peut être pertinent, notamment dans les régions Sud, grâce à son coût d’installation très faible. La PAC électrique de faible puissance possède un très faible coût d’exploitation, ce qui la positionne très bien, mais sa faible puissance lui impose de fonctionner de manière prolongée pour maintenir le bassin à 24 °C. Pour obtenir une montée en température équivalente à une chaudière gaz, une PAC de plus forte puissance est nécessaire. L’investissement devient alors beaucoup plus important, et le coût d’exploitation sur cinq ans augmente fortement.

 

1 Données issues de l’étude Xerfi – Le marché des piscines en août 2016

 

 

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