Cette nouvelle piscine permet d'élargir l'offre proposée aux établissements scolaires du Grésivaudan en accueillant les élèves pour leur apprentissage de la natation. Ce bâtiment a été pensé pour s'intégrer au mieux dans son environnement et limiter au maximum son impact carbone et sa consommation d'énergie. Le bâti a fait l'objet d'une démarche bioclimatique, avec l'utilisation de matériaux biosourcés, et la communauté de communes a fait le choix d'un mix énergétique équilibré et de solutions performantes.

La solution technique

Une cogénération gaz associée à des chaudières bois granulés assure la production de chauffage et d'ECS et le maintien en température des bassins (80% des besoins du bâtiment). L'électricité produite est autoconsommée et alimente les CTA du site.
Deux chaudières gaz condensation ont également été installées pour fonctionner en appoint / secours et remettre en température les bassins lors de la vidange annuelle.
Une pompe à chaleur à absorption indirecte au bromure de Lithium traite l'air ambiant et sa déshumidification. Elle est alimentée par l'eau chaude produite par la cogénération et les chaudières bois.
Le site achète du biométhane pour couvrir 100% de sa consommation de gaz naturel. 

Chiffres clés :
- Montant des travaux : 9,7 millions d'euros TTC (subventions de l'Etat de 1 million d'euros et du CD38 de 2 millions d'euros)

- 675m² de plan d’eau avec deux bassins : un bassin d’apprentissage (25m et 6 lignes), un bassin semi-ludique et une pataugeoire.
- Débit CTA : 36000 m³/h, 2 ballons tampon de 4000L et un ballon ECS

Le témoignage du Maître d'ouvrage et des concepteurs

"Une piscine étant par définition énergivore, l’objectif était de limiter son impact énergétique et son impact carbone.   

Le bâtiment a été construit en utilisant du bois favorisant les filières françaises pour une partie de l'ossature et du bardage.  Une attention particulière a été apportée à la conception bioclimatique du bâtiment : il s'agissait notamment de limiter les apports solaires l'été et valoriser ces apports thermiques l'hiver.   

OTEIS a proposé l’installation d’une cogénération biométhane en autoconsommation totale pour couvrir le talon des besoins électriques du site liés principalement  aux centrales de traitement d'air. Le choix d’une cogénération a permis d’éviter la mise en place d’un transformateur. Le bureau d'étude a été missionné sur trois ans pour suivre les performances globales de l'installation.

Les acteurs se félicitent de leur choix de mix énergétique : bois, cogénération, chaudières, et le tout alimenté en biométhane."