Datée de 1975, la résidence constituée de 102 logements répartis sur 2 immeubles a fait l’objet de travaux de rénovation thermique  pour faire face au manque de confort et à la défaillance du système. Conformes aux exigences du Label Confort Total Électrique alors en vigueur, ces logements sociaux étaient dotés d’un système de chauffage électrique et d'une production d'eau chaude sanitaire par ballons électriques. Menée par Logement Francilien, cette rénovation thermique (coût : 610 000€) a consisté à installer un système de production de chaleur collectif au gaz.

La solution technique

La chaufferie commune aux 2 bâtiments accueille deux chaudières au gaz naturel (450 kW chacune, dotées de brûleurs monoblocs gaz progressifs et modulants, avec condenseur) fonctionnant en cascade. La production d’eau chaude, quant à elle, fonctionne de manière instantanée grâce à un ballon tampon de 750 litres, positionné sur le réseau primaire, et à un échangeur à plaques qui puise l’énergie stockée. 

Des systèmes préventifs de désembouage et anti-tartre pérennisent cette installation. L’apport en chauffage est optimisé puisque régulé en fonction de la température extérieure et ajusté par des vannes d’équilibrage automatiques. 

Sur le modèle du premier, le second bâtiment bénéficie d’une production d’eau chaude sanitaire similaire et d’un circuit de chauffage qui lui est propre.

Le mot du MO

« La rénovation de l’installation de chauffage et d’eau chaude sanitaire de cette résidence était indispensable pour continuer à apporter à nos locataires le confort qu’ils attendent. Cette opération répond aussi à l’engagement que nous avons pris, avec l’ensemble des acteurs du mouvement HLM, d’améliorer thermiquement nos logements les plus énergivores, pour les ramener à des valeurs de consommation annuelle d’énergie primaire inférieures à 150 kWhep/m².an, c’est-à-dire a minima la classe C.

La modernisation des équipements thermiques de notre patrimoine veut répondre au double objectif de diminution des consommations et de maîtrise des coûts d’exploitation. Elle peut s’accompagner d’un changement d’énergie. Nous optons le plus souvent pour une conversion au gaz naturel si celui-ci est accessible. »